Nouvelles du Groupe Banque TD
Une étude de la TD montre que les faibles salaires, les habitudes d'achat et le coût élevé de l'éducation constituent aujourd'hui les plus importants obstacles à l'épargne pour les Québécois dans la vingtaine, comparativement à il y a 40 ans.
MONTRÉAL, le 11 juin 2013 /CNW/ - Selon une nouvelle étude de TD Canada Trust, plus d'un tiers des Québécois de la génération Y (36 %) admettent concevoir l'épargne comme un combat presque impossible à gagner. De nos jours, les jeunes sont aux prises avec des défis financiers dont n'avaient pas à se soucier les générations précédentes, comme travailler pour rembourser des prêts étudiants élevés, tout en gérant leurs dépenses avec de bas salaires.
Malgré tout, les principes de budgétisation, d'épargne et d'achat demeurent incontestables, quelle que soit la réalité financière, selon M. Simon Leclerc, directeur de succursale à TD Canada Trust. L'assiduité, l'automatisation et des objectifs réalistes sont essentiels pour que l'épargne devienne une habitude.
L'étude, qui portait sur la capacité des baby-boomers et des personnes de la génération Y du Québec d'épargner dans la vingtaine, a révélé que les jeunes semblent aujourd'hui avoir plus de difficulté à surmonter les obstacles courants liés à l'épargne que les générations précédentes :
- Des salaires trop bas pour couvrir les frais de subsistance (45 % des personnes de la génération Y comparativement à 34 % des baby-boomers)
- La tentation de vivre au-dessus de ses moyens (36 % des personnes de la génération Y comparativement à 19 % des baby-boomers)
- Le paiement des frais de scolarité (34 % des personnes de la génération Y comparativement à 15 % des baby-boomers)
- Les dettes associées aux cartes de crédit, aux prêts et aux lignes de crédit (32 % des personnes de la génération Y comparativement à 22 % des baby-boomers)
« Il ne fait aucun doute que le marché de l'emploi est plus restreint, que les frais d'université sont plus élevés et que la croissance des salaires est plus faible pour les jeunes aujourd'hui, affirme M. Leclerc. Toutefois, avec un peu de planification et de discipline, les jeunes peuvent jeter les bases d'un solide avenir financier en faisant un suivi assidu de leurs fonds, et en élaborant un plan d'épargne et de dépenses. »
De façon générale, les gens devraient essayer de verser dans un fonds d'urgence un montant correspondant à trois à six mois de dépenses essentielles. Même si ce n'est pas facile pour les jeunes qui entrent sur le marché du travail aujourd'hui, ce qui compte le plus, c'est d'acquérir très tôt une habitude d'épargne, peu importe le montant qu'ils mettent de côté au début.
« Il n'est pas aisé pour les jeunes de remplir toutes leurs obligations financières lorsqu'ils arrivent à l'âge adulte, mais c'est précisément pour cette raison qu'il est important de s'engager à épargner même un tout petit montant chaque semaine - chaque dollar compte, indique M. Leclerc. L'épargne procure une certaine liberté lorsqu'une occasion en or telle qu'un emploi à l'étranger survient ou une sécurité financière en cas d'une perte temporaire d'emploi. »
Monsieur Leclerc résume les principes de budgétisation et d'épargne qui ont fait leurs preuves au fil du temps :
- Les petits gestes donnent de grands résultats - Atteindre un objectif d'épargne est un marathon et non un sprint; mettez assidûment de côté un petit montant à chacune de vos paies, et votre épargne croîtra. Si vous épargnez seulement 25 $ par semaine, au bout de 12 mois, vous aurez 1 300 $ en banque. Ne faites pas l'erreur d'abandonner complètement l'épargne seulement parce que le but ne semble pas atteignable pour le moment.
- Établir un budget aide à gérer les dépenses - Il est difficile d'économiser quand on dépense plus d'argent qu'on en gagne. Évaluez vos habitudes de dépenses en commençant par dresser une liste de toutes vos dépenses essentielles telles que la nourriture, le loyer et le transport. Passez ensuite en revue chacun des éléments se trouvant dans votre liste et déterminez s'il n'y aurait pas des « choses accessoires » qui se cachent derrière chacun d'eux. Par exemple, la nourriture est une dépense essentielle, mais acheter un bagel en vous rendant au travail ne l'est pas. Tout ce qui reste après l'estimation des éléments essentiels, y compris le remboursement de la dette et l'épargne, sera réservé aux dépenses discrétionnaires.
- Il faut à la fois épargner et rembourser ses dettes - De façon générale, le montant des dettes d'une personne ne devrait pas excéder 40 % de son revenu mensuel avant impôts. Cela signifie que si un jeune professionnel gagne 3 000 $ par mois, ses paiements hypothécaires mensuels ainsi que le remboursement de ses prêts étudiants et de ses autres dettes ne devraient pas être supérieurs à 1 200 $. Les jeunes qui sont lourdement endettés devraient se concentrer sur le remboursement de la dette qui porte le plus haut taux d'intérêt, comme un compte de carte de crédit, avant de mettre davantage l'accent sur l'épargne. S'il ne reste plus d'argent après le paiement de vos dettes mensuelles, il est alors temps de revoir votre budget mensuel afin de trouver d'autres postes à réduire - ou de fixer un rendez-vous avec un conseiller financier pour discuter d'autres solutions.
- Il faut créer une habitude - L'une des façons les plus efficaces d'épargner consiste à mettre de l'argent de côté avant d'avoir eu la chance de le dépenser. Par exemple, établissez le virement préautorisé d'un montant fixe, chaque semaine, à un compte d'épargne à intérêt élevé. Vous pouvez aussi profiter des services offerts par certaines banques, comme le programme SimplÉpargnes de la TD, qui vire automatiquement un petit montant prédéterminé dans le compte d'épargne d'un client chaque fois que sa carte d'accès est utilisée pour des opérations telles qu'un achat par débit ou un retrait au guichet.
À propos du sondage de TD Canada Trust sur l'épargne
Le Groupe Banque TD a retenu les services du groupe Environics Research (www.environics.ca) pour effectuer un sondage personnalisé en ligne auprès de 6 014 Canadiens âgés de 18 ans ou plus, dont 1 311 postboomers (nés entre 1981 et 1999) et 2 186 baby-boomers (nés entre 1946 et 1964). De ce nombre, 176 postboomers et 549 baby-boomers vivaient au Québec. Les réponses ont été recueillies entre le 10 et le 25 janvier 2013.
À propos de TD Canada Trust
TD Canada Trust offre des services bancaires personnels et commerciaux à plus de 11,5 millions de clients. Elle propose une vaste gamme de produits et de services, notamment des comptes de chèques et d'épargne, des cartes de crédit, des prêts hypothécaires, des services bancaires aux entreprises, la protection de crédit, l'assurance médicale de voyage ainsi que des conseils en matière de gestion courante des finances. TD Canada Trust propose des services bancaires confortables grâce à son service primé et à la commodité de ses services bancaires mobiles, par téléphone, par Internet et par GAB accessibles en tout temps, ainsi que dans plus de 1 100 succursales prévoyant des heures d'ouverture pratiques pour mieux servir les clients. Pour de plus amples renseignements, veuillez visiter le site : www.tdcanadatrust.com. TD Canada Trust est la banque canadienne de détail du Groupe Banque TD, la sixième banque en importance de l'Amérique du Nord.
Bas de vignette : "Épargner pour faire face aux imprévus (Groupe CNW/Groupe Banque TD)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20130611_C6761_PHOTO_FR_27813.jpg
SOURCE : Groupe Banque TD
Marianne Bohémier
Morin Relations Publiques
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Tara Sirinyan
Groupe Banque TD
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