-   De nombreux Canadiens affichent une attitude trop craintive en
        matière d'épargne-retraite, selon un sondage mené auprès des
        épargnants par TD Waterhouse.
    -   Trente-cinq pour cent des répondants affirment qu'ils penseront à
        placer de l'argent quand ils en gagneront davantage ou quand ils
        auront remboursé leurs dettes.
    -   Vingt-six pour cent estiment que l'endettement et les dépenses
        élevées constituent les principaux obstacles à l'épargne-retraite.
    -   La solution à ce problème? Cesser de croire qu'il faut absolument
        avoir liquidé ses dettes avant de mettre en oeuvre un plan de
        retraite.

    TORONTO, le 7 fév. /CNW/ - L'histoire se répète. Selon les plus récentes
données de Statistique Canada, presque 86 % des personnes qui ont produit une
déclaration de revenus pour l'année 2005 avaient le droit de cotiser à un RER
et pourtant, seulement le tiers l'a fait. Environ 93 % des droits de
cotisation totaux des contribuables canadiens n'ont pas été utilisés.
    Ces statistiques correspondent assez fidèlement aux conclusions d'un
sondage réalisé par TD Waterhouse auprès des épargnants afin de mieux
comprendre leurs attitudes et leurs comportements. Voici quelques résultats
plus précis :

    -   Trente-cinq pour cent des répondants affirment qu'ils penseront à
        placer de l'argent quand ils en gagneront davantage ou quand ils
        auront remboursé leurs dettes.
    -   Vingt-sept pour cent ont affirmé qu'il est plus important de combler
        leurs besoins immédiats que de placer de l'argent en prévision de
        l'avenir.
    -   Vingt-six pour cent estiment que l'endettement et les dépenses
        élevées constituent les principaux obstacles à l'épargne-retraite,
        et 23 % en rejettent plutôt la faute à une rémunération nette
        insuffisante.
    -   Seulement 32 % des répondants ont versé la cotisation maximale à
        laquelle ils avaient droit.

    Il ne faut donc pas s'étonner qu'une proportion plus importante
d'épargnants estiment cette année (34 %) que l'an dernier (28 %) qu'ils
devront travailler après l'âge de la retraite.
    Etant donné l'endettement croissant des ménages canadiens, il est
important de se demander s'il vaut mieux rembourser ses dettes ou placer de
l'argent en vue de l'avenir. Selon Statistique Canada, les Canadiens avaient
collectivement accumulé des dettes estimées à 760 milliards de dollars en
2005, soit une fois et demie le montant de 1999. De 1999 à 2005, l'endettement
médian des familles canadiennes a augmenté de 38 %, passant de 32 300 $ à
44 500 $.
    "S'il est important de rembourser ses dettes, il ne faut pas non plus
s'attaquer de manière quasi obsessive à cet objectif au détriment d'autres
tout aussi cruciaux comme la constitution d'un pécule de nature à garantir sa
sécurité financière à la retraite", affirme Mme Patricia Lovett-Reid, première
vice-présidente, TD Waterhouse Canada Inc. "Ce schème de pensée
unidimensionnel peut devenir un piège dangereux. Comme en toute chose, une
attitude plus équilibrée est souvent préférable."

    Le lièvre et la tortue, nouvelle version

    Pour illustrer les avantages possibles pour l'épargnant d'un meilleur
équilibre entre la réduction de l'endettement et l'épargne-retraite, TD
Waterhouse s'est tournée vers deux personnages bien connus des fables de
Lafontaine : M. Tortue et Mme Lièvre. Nos deux protagonistes ont 30 ans,
touchent un revenu identique, ont un prêt hypothécaire semblable et ont
contracté chacun un prêt à la consommation de 12 000 $ à un taux de 12 %. En
fait, ils sont semblables à tous égards, sauf en ce qui concerne leur attitude
à l'endroit des dettes et des placements.
    Mme Lièvre déteste les dettes. Elle s'est donné comme objectif de
rembourser son prêt en deux ans. Par conséquent, ses paiements mensuels sont
de 565,07 $ et le coût total de son emprunt s'élèvera à 1 561,68 $. Elle ne
versera pas un sou dans son RER tant que son objectif ne sera pas atteint, car
elle sait qu'elle aura ensuite encore 33 ans pour épargner en vue de sa
retraite, qu'elle compte prendre à 65 ans. Après avoir remboursé son prêt,
soit dans deux ans, elle commencera à verser des cotisations mensuelles de
298,05 $, ce qu'elle entend continuer de faire jusqu'à 65 ans.
    M. Tortue, en revanche, a décidé d'étaler sur cinq ans le remboursement
de son prêt et de commencer immédiatement à cotiser à un RER. Ses versements
mensuels seront de 267,02 $, pour un coût total de 4 021,20 $. Il placera
cependant 298,05 $ par mois - la différence entre son versement mensuel et
celui de Mme Lièvre - dans son RER jusqu'à l'âge de 65 ans. En commençant
ainsi deux ans plus tôt à verser des cotisations mensuelles RER, il profitera
pendant deux ans de plus des avantages fiscaux, et notamment des
remboursements d'impôt, liés à un RER.
    En remboursant son prêt trois ans plus tôt que M. Tortue, Mme Lièvre
épargne 2 459,52 $ en frais d'intérêt, mais quel sera le montant des économies
dont elle disposera pour sa retraite à 65 ans comparativement à M. Tortue? Si
l'on tient pour acquis que nos deux personnages obtiendront un rendement
annuel constant de 7 % sur leur portefeuille RER pendant la totalité de la
période prévue, Mme Lièvre aura accumulé 425 377,29 $ et M. Tortue,
494 418,02 $, soit 69 040,73 $ de plus.
    "Mme Lièvre aura épargné 2 459,52 $ en remboursant sa dette plus
rapidement, mais au bout du compte, elle aura moins d'argent que M. Tortue,
tout comme le lièvre de la célèbre fable, poursuit Mme Lovett-Reid. A long
terme, il n'est tout simplement pas payant de retarder les cotisations dans
son RER."
    "D'un point de vue plus général, mentionnons aussi que les Canadiens
vivent de plus en plus vieux et que leur retraite est donc de plus en plus
longue. D'ici 2020, il y aura trois Canadiens en âge de travailler pour chaque
personne à la retraite, comparativement à un ratio de cinq pour un
actuellement, conclut Mme Lovett-Reid. Le risque pour les retraités d'un
épuisement précoce de leurs économies est donc important. Pourtant, seulement
7 % des droits de cotisation RER offerts aux contribuables canadiens
admissibles ont été utilisés en 2005. Ce problème qui va en s'amplifiant n'est
pas bénin. Ses conséquences pourraient être considérables non seulement pour
la prochaine génération de retraités, mais aussi pour la prochaine génération
de travailleurs qui devront subvenir aux besoins de ces retraités."

    Au sujet de TNS Canadian Facts

    Pour la sixième année de suite, le sondage annuel de TD Waterhouse a été
mené par la société torontoise TNS Canadian Facts. Celle-ci a effectué des
entrevues téléphoniques auprès de 1 000 Canadiens choisis au hasard dans
toutes les régions du pays, qui détiennent des produits de placement à
l'intérieur ou à l'extérieur d'un régime enregistré d'épargne-retraite. Les
entrevues ont été réalisées entre le 18 octobre et le 2 novembre 2006. Les
répondants étaient âgés de 18 à 69 ans. Les données de l'échantillon sont
exactes dans une proportion de plus ou moins 3,1 points de pourcentage, 19
fois sur 20.

    Au sujet du Groupe Financier Banque TD

    La Banque Toronto-Dominion et ses filiales sont désignées collectivement
par l'appellation "Groupe Financier Banque TD". Le Groupe Financier Banque TD
offre ses services à plus de 14 millions de clients regroupés dans quatre
secteurs fondamentaux exerçant leurs activités dans plusieurs centres
financiers clés partout dans le monde : les services bancaires personnels et
commerciaux au Canada, offerts notamment par TD Canada Trust; la gestion de
patrimoine, incluant les activités de TD Waterhouse et un investissement dans
TD Ameritrade; les services bancaires de gros, fournis entre autres par
Valeurs Mobilières TD, ainsi que les services bancaires personnels et
commerciaux offerts aux Etats-Unis par TD Banknorth. De plus, le Groupe
Financier Banque TD se classe parmi les plus grands prestataires de services
financiers en ligne du monde, puisqu'il compte plus de 4,5 millions de clients
qui font des affaires par voie électronique. Au 31 octobre 2006, le Groupe
Financier Banque TD possédait des actifs de 392,9 milliards de dollars
canadiens. La Banque Toronto-Dominion est inscrite aux Bourses de Toronto et
de New York sous le symbole "TD".

Renseignements: Amély Tremblay, Morin Relations Publiques, (514)
289-8688, poste 226, amely@morinrp.com