Nouvelles du Groupe Banque TD
Philanthropie et synchronisation du marché ne font pas bon ménage, selon TD Waterhouse 
			
		
			
		
    -  La récente volatilité des marchés n'incite pas les donateurs d'actions
       potentiels à passer à l'action
    -  Il est préférable d'adopter une démarche d'investissement à long terme
       en matière de don de titres publics
    TORONTO, le 14 mai /CNW/ - La suppression de l'impôt sur les gains en
capital prélevé sur les dons de titres cotés faits à des organismes de
bienfaisance canadiens enregistrés s'est avérée très avantageuse pour les
donateurs et les organisations caritatives. Toutefois, certains donateurs
pourraient être refroidis par la volatilité des marchés et le recul
considérable des prix au cours des premiers mois de 2008.
    Au printemps 2006, le gouvernement fédéral a mis en oeuvre la suppression
totale de l'impôt sur les gains en capital prélevé sur les dons de titres. La
même année, les dons globaux ont grimpé de 8,3 % comparativement à 2005, une
grande partie de cette augmentation étant attribuable au don de titres. Par
conséquent, le fait de mettre un don en suspens dans l'attente de la remontée
de la valeur d'une action pourrait avoir des répercussions très négatives sur
les organismes de bienfaisance, qui comptent sur la philanthropie.
    Selon Bob Gorman, stratège en chef, TD Waterhouse : "L'important
dégagement qui s'est produit sur les marchés mondiaux des actions au début de
l'année témoigne des répercussions négatives de la crise mondiale du crédit,
lesquelles ont entraîné un ralentissement du taux de croissance de l'économie
américaine et, dans une moindre mesure, de l'économie d'autres marchés à
l'échelle mondiale. Parallèlement, le prix de nombreux produits de base, comme
le pétrole, l'or, le blé, le mais et le soja, a fluctué énormément." M. Gorman
estime que la volatilité des marchés s'atténuera graduellement, au fur et à
mesure que les attentes des investisseurs s'amélioreront et que ces derniers
placeront de nouveau leurs actifs dans les marchés boursiers.
    "Si vous me dites que vous attendez que la volatilité des marchés
s'atténue pour essayer de maximiser la valeur de votre don en actions, je vous
répondrai que vous avez le coeur sur la main, mais une mauvaise stratégie",
indique Jo-Anne Ryan, vice-présidente, Services consultatifs philanthropiques,
TD Waterhouse Canada Inc. "La synchronisation du marché est un exploit que
pratiquement tous les professionnels et spécialistes de l'investissement
jugent impossible à accomplir."
    Mme Ryan recommande d'adopter une stratégie de don personnelle qui
s'inscrit dans un plan à long terme tenant compte des impondérables liés à la
volatilité du marché. Plutôt que d'essayer de miser sur la synchronisation du
marché, les donateurs devraient adopter la "méthode de la moyenne d'achat",
qui consiste à répartir leurs dons sur une période donnée de façon organisée
et disciplinée.
    "Autrement dit, il s'agit de procéder de façon aussi disciplinée que vous
ne le feriez en matière d'investissement", poursuit Mme Ryan. "Cette façon de
faire permet de diminuer les risques et les pièges rattachés à de mauvaises
décisions prises en fonction de la synchronisation du marché. De plus, elle
contribue à aider les organismes de bienfaisance, qui ont un besoin
fondamental de financement stable."
    "Lorsqu'un organisme peut compter sur une source de financement stable,
elle peut planifier ses activités à long terme et concevoir des programmes qui
auront des répercussions plus importantes", précise Waseem Syed,
vice-président, Investissement communautaire, United Way of Greater Toronto.
"Pour une organisation caritative, le fait de pouvoir prévoir comment les
ressources seront investies et d'avoir la certitude que le financement en
question sera accessible fait une énorme différence sur le plan de
l'efficacité."
    Outre la méthode de la moyenne d'achat, Mme Ryan offre les conseils
suivants aux donateurs qui souhaitent optimiser l'incidence de leur don de
titres :
    -  Si vous retenez un investissement et refusez de le vendre parce que
       vous estimez qu'il possède encore un potentiel de croissance,
       envisagez de faire don du titre en question, puis de le racheter. En
       procédant ainsi, vous éviterez de payer de l'impôt sur les gains en
       capital réalisés jusqu'alors et obtiendrez un crédit d'impôt pour le
       don. En outre, vous "bonifierez" le coût de base rajusté de votre
       investissement par la réduction des gains en capital et des impôts qui
       s'y rattachent au moment de la vente du placement.
    -  Si vous détenez des titres qui se sont dépréciés depuis leur achat,
       envisagez d'assumer une perte en capital en vendant un ou plusieurs de
       vos titres les moins performants et en versant le produit de la vente
       à un organisme de bienfaisance. Cette stratégie vous permettra
       d'obtenir un crédit d'impôt en échange de votre don, en plus de
       générer une perte en capital. Cette perte pourra à son tour être
       utilisée pour compenser d'autres gains en capital réalisés au cours de
       l'exercice ou au cours des trois exercices précédents, ou encore être
       reportée à un exercice ultérieur.
    -  Si vous hésitez néanmoins à faire don d'actions dans les conditions
       actuelles du marché, envisagez de verser plutôt un don en espèces.
       Vous recevrez un reçu d'impôt pour activités de bienfaisance qui se
       traduira par un crédit d'impôt d'environ 46 % (certaines limites étant
       applicables), ce qui pourrait réduire votre fardeau fiscal.
    "Vous retirerez des avantages notables du don d'un titre, que celui-ci
offre un bon rendement ou non", conclut Mme Ryan. "La chose à retenir, c'est
que ni vos placements, ni vos gestes de bienfaisance ne doivent être les
otages du marché. En adoptant une façon de faire stratégique en matière de
dons de bienfaisance, vous optimiserez vos économies d'impôt et la valeur de
vos dons à long terme. De plus, vous aiderez le milieu philanthropique
canadien à bénéficier du financement stable et à long terme dont ses membres
ont un besoin vital."
    Groupe Financier Banque TD
    La Banque Toronto-Dominion et ses filiales sont désignées collectivement
par l'appellation "Groupe Financier Banque TD". Le Groupe Financier Banque TD
est la septième banque en importance en Amérique du Nord et offre ses services
à environ 17 millions de clients regroupés dans quatre secteurs fondamentaux
exerçant leurs activités dans différents centres financiers clés partout dans
le monde : les services bancaires personnels et commerciaux au Canada, offerts
notamment par TD Canada Trust; la gestion de patrimoine, incluant les
activités de TD Waterhouse et un investissement dans TD Ameritrade; les
services bancaires personnels et commerciaux offerts aux Etats-Unis par TD
Commerce Bank, ainsi que les services bancaires en gros, fournis entre autres
par Valeurs Mobilières TD. Le Groupe Financier Banque TD se classe parmi les
plus grands prestataires de services financiers en ligne au monde, puisqu'il
compte plus de 5,5 millions de clients qui font des affaires par voie
électronique. Au 31 janvier 2008, le Groupe Financier Banque TD possédait des
actifs de 435 milliards de dollars canadiens. La Banque Toronto-Dominion est
inscrite aux bourses de Toronto et de New York sous le symbole "TD", ainsi
qu'à la Bourse de Tokyo.
Renseignements: Julie Bellissimo, (416) 848-1462, jbellissimo@national.ca
Recevez des alertes de nouvelles par courriel
 
				Recevez les dernières nouvelles du Groupe Banque TD directement dans votre boîte de courriel.
 
			