Nouvelles du Groupe Banque TD
MONTRÉAL, le 14 déc. /CNW/ - Les cadres supérieurs peuvent s'assurer que leur entreprise innove encore longtemps après leur départ grâce à une étude basée sur plus de 13 000 publications issues du monde universitaire et de l'industrie.
L'étude, intitulée Ancrer le développement durable dans la culture organisationnelle, a été menée par le Réseau entreprise et développement durable (REDD), une organisation canadienne sans but lucratif financée par des subventions de recherche universitaire et par des partenaires privés et publics.
« Cette étude examine une vaste littérature, qui peut parfois prêter à confusion, réussit à la synthétiser dans un cadre de travail global - axé sur la pratique - qui permet d'intégrer le développement durable dans une entreprise », explique Karen Clarke-Whistler, chef de l'environnement, Groupe Financier Banque TD et membre du Conseil des Leaders du Réseau.
Selon un sondage mondial réalisé par Accenture en 2010, 93 % des chefs de la direction considèrent que le développement durable est déterminant pour la réussite future de leur entreprise. Cependant, ils craignent que la culture de développement durable de leur entreprise ne disparaisse après leur départ ou celui d'un agent mobilisateur en particulier. De plus, ils hésitent entre deux approches : une approche conventionnelle, fondée sur l'établissement de rapports et la conformité, et une approche novatrice, qui permet d'accéder à de nouveaux marchés et créer de nouveaux produits.
« La poursuite de la seule conformité, en l'absence d'innovation, équivaut à mener vos activités dans l'économie d'hier plutôt que celle de demain et signifie que vous serez rapidement devancé », explique l'auteure de l'étude, Stephanie Bertels, PhD. Toutefois, en l'absence de conformité, l'innovation est risquée. Mon étude présente un cadre de travail qui permet d'établir un équilibre entre ces deux approches ».
Stephanie Bertels est professeure adjointe à la SFU Business, l'école d'administration de l'Université Simon Fraser (Colombie-Britannique, Canada) et rédactrice spécialisée pour le Réseau entreprise et développement durable. Son étude a été commanditée par le Conseil des Leaders du Réseau, qui est constitué d'organisations privées, publiques et sans but lucratif. Le Conseil a identifié la « création d'une culture du développement durable pérenne et solide » comme étant l'un des enjeux prioritaires de 2010 pour leurs organisations.
Selon Stephanie Bertels, les approches formelles comme les lignes directrices en matière de ressources humaines, les primes salariales et les rapports de responsabilité sociale d'entreprise permettent effectivement aux employés de respecter les niveaux d'émissions établis ou les normes de sécurité, par exemple. Toutefois, elles n'améliorent pas les processus de l'entreprise et ne permettent pas de créer de nouveaux produits. L'innovation passe forcément par l'expérimentation.
« Les cadres devraient greffer aux approches classiques des approches moins conventionnelles, explique Stephanie Bertels. En plus d'élaborer des codes de conduite et des programmes de formation, il faudrait aussi penser à lancer des initiatives qui sortent de l'ordinaire comme des défis de conception de produits ou subventionner des projets pilotes dans les départements de l'entreprise. Vous pourriez être surpris par les résultats ».
Le rapport de Stephanie Bertel constitue en somme un outil de planification utile pour les cadres supérieurs chargés de façonner la culture de leur entreprise.
Ancrer le développement durable dans la culture organisationnelle -
Revue systématique (73 pages, disponible en anglais seulement)
Ancrer le développement durable dans la culture organisationnelle -
Guide pratique à l'intention des cadres supérieurs (20 pages, disponible en français)
À propos du Réseau entreprise et développement durable
Le Réseau entreprise et développement durable est une organisation
canadienne sans but lucratif qui met en relation des milliers de
chercheurs et de chefs d'entreprise du monde entier, dans le but de
créer de nouveaux modèles d'affaires durables pour le XXIe siècle. Le Réseau est financé par le Conseil de recherches en sciences
humaines du Canada, la Richard Ivey School of Business de l'Université
de Western Ontario, l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et des
partenaires de l'industrie.
Membres du Conseil des Leaders du Réseau
BC Hydro Canadien Pacifique Environnement Canada Holcim Institut international de développement durable Industrie Canada Institut Pembina RIM |
SAP Suncor Groupe Financier Banque TD Teck Telus Tembec Unilever |
À propos du Groupe Financier Banque TD
La Banque Toronto-Dominion et ses filiales sont désignées collectivement
par l'appellation Groupe Financier Banque TD (TD ou la Banque). TD est
la sixième banque en importance en Amérique du Nord d'après son nombre
de succursales. Elle dessert près de 19 millions de clients regroupés
par l'entremise de quatre grandes unités qui exercent leurs activités
dans de multiples centres financiers névralgiques de la planète :
Services bancaires personnels et commerciaux — Canada (TD Canada Trust
et TD Assurance) ; Gestion de patrimoine (TD Waterhouse et
participation dans TD Ameritrade) ; Services bancaires personnels et
commerciaux — États-Unis (TD Bank, « la banque américaine la plus
pratique » ; Services bancaires de gros (TD Valeurs Mobilières). En
outre, TD figure parmi les principales sociétés de services financiers
en ligne du monde, comptant plus de six millions de clients en ligne.
Au 31 octobre 2010, les actifs du Groupe Financier Banque TD
totalisaient 620 milliards de dollars canadiens. La Banque
Toronto-Dominion est inscrite à la Bourse de Toronto et à la Bourse de
New York sous le symbole « TD ».
Pour planifier une entrevue avecStephanie Bertels, PhD, joignez-la par téléphone au 604-551-5832 ou écrivez-lui à stephanie.bertels@sfu.ca .
Pour planifier une entrevue avecKaren Clarke-Whist
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